Dans le Journal :
« Savez-vous à qui les écœurements causés par le procès Zola ont le plus profité ?
– Au Quinquina Dubonnet, dont il a été fait une consommation extraordinaire, ces temps derniers, aux environs du Palais de Justice. Chacun semblait avoir besoin de se reconforter avec cet excellent tonique, qui est en même temps le plus salutaire des apéritifs. L'affaire Dreyfus-Zola faisant augmenter la vente du Quinquina Dubonnet.»
Voilà un résultat que personne n'aurait prévu.
Et dans l'Aurore, Dubo, Dubon... conclut – on n'est jamais si bien servi que par soi-même ! – :
« On s'est demandé comment Me Labori avait pu résister pendant quinze audiences aux fatigues du procès Zola. La raison est bien simple l'honorable défenseur ne boit que du QUINQUINA DUBONNET.»*
* Me Labori, défenseur de Zola et du capitaine Dreyfus.
John Grand-Carteret, L'Affaire Dreyfus et l'image, Paris, 1898. Source : gallica.bnf.
Photo : Rennes – juillet 2010.
Demain : Riri, Polo et Lino !