Quinquin

L'année où il est venu à Lille tourner un film publicitaire pour la chicorée Leroux, Salvador Dali aurait affublé le P'tit Quinquin* de ces moustaches à son image. C'est du moins ce que prétendent les gens d'ici. J'avoue que je peine à les croire.

Vive l'amour et le vin !
Vive Tonton l'indocile !
Vive Bouri la tranquille !
Vive le barbu Binbin !
Vive Loulou la débile !
Vive le maître à Quinquin ! **

* Sculpture d'Eugène Déplechin, square Dutilleul, à Lille.
** Fragment de poème de Piron.

Comments

[lizagrèce]

Le feutre indélébile existait à l'époque de la chicorée ?

[Yves]

La chose m'avait étonné, mais Cristophe nous révèle la supercherie : la moustache est régulièrement redessinée par un employé communal.

[Topa]

Essayons, essayons Colette... (Aller jusqu'à 6 minutes)

[Yves]

Quelle voix !

[Cristophe]

Chaque jour, un employé municipal vient retracer les moustaches.

[Yves]

Un barbier, en quelque sorte.

[Olivier de Vaux]

Merci à toi et à Topa, j'ai écouté Raoul chanter joliment le p'tit Quinquin.

[Yves]

On œuvre de concert.

[Topa]

Soyons réalistes, demandons l'impossible : "Le p'tit quinquin" par Colette Magny ou par Raoul de Godewarsvelde : ici (peut-être !)

[Yves]

Je n'ai pas pas trouvé le Quinquin de Colette Magny. J'ai remis Melocoton sur le pick-up.