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12 octobre 2007 5 12 /10 /octobre /2007 23:00
Poésie au fond du chariot. Pour une lingerie fine et un camembert goûteux.

Calendos

L'étiquette fait très amateur, mais le poème – cru du fromager – est moulé en alexandrins. Le voici recopié :

Fiez vous à l'odeur, de ma peau rougissante,
Et prenez moi à cœur ; si cela vous enchante,
Pour qu'en vous mes parfums, naturels et digestes,
Parlent des temps anciens, dont si peu de bon reste.

Et pour la lingerie fine* :

Un jour charmeuse, le lendemain rêveuse, le soir mystérieuse ou audacieuse...

– Alors ? heureuse ?**

* Aviez-vous remarqué que la lingerie est toujours fine ?
** Là, je m'emballe.
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commentaires

E
La chute est jolie...ah j'ai changé la rime dans le poème de l'hortensia. Merci pour le détail. Je te souhaite une bonne fin de soirée
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M
Sauf si tu enlèves la virgule !
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Y
Ah oui ! Pour un camembert jeune.
M
La lingerie est fine, le fromage affiné, et si on inversait les vers ?
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Y
Si tu veux, mais on change fiez-vous à l'odeur.
P
Je suis plus lingerie fine que calendoce, mais si on nous livre de la poésir avec, je vais peut être revoir mes goûts en la matière.ps : zut alors, bien que fréquentant Honfleur, j'ai raté Maître Pennec sur le marché du samedi matin.
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Y
Maintenant qu'il vend en grande surface !
B
Le calendoce : avec un p'tit calva ! Et "allais" zou ! On n'faisait point dans la dentelle ! <br /> LIZAGRECE
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Y
Comme dit la prévention routière : « Un camembert, calva... trois camemberts, bonjour les dégâts !»