St-Valentin

MALENTENDU – Oui, monsieur, je n'ai pas encore perdu un seul cheveu. – Comment ! Vous êtes venu au monde comme cela ? – Mais non, je les ai tous conservés dans une petite boîte. La Caricature, 16.06.1899 (gallica.bnf.fr)

Il y a quelque temps, en conflit avec la SACEM, les coiffeurs faisaient la grève du son. L'éditoraliste de TGV Magazine* s'en émeut : « Un coiffeur sans radio, c'est comme une galette des rois sans fève, comme un apéro sans Apéricube, comme un JT sans Jean-Pierre Pernaut, comme une rentrée littéraire sans Amélie Nothomb.» Un humoriste est né. Le train était à l'heure. * numéro 131, de février 2011.

Comments

[Cécile]

Comme Christophe, j'aimerais bien les coiffeurs (et autres commerces) sans musique à la con, les apéros sans merdouilles sans goût, les St Valentin sans commerce, les fêtes sans "danse
des canards", les "arbres de noël" sans "petit papa noël", etc ... etc ... etc ...

[Yves]

À propos de canard, j'ai oublié d'acheter du poivre de Sichuan. Crois-tu que je vais pouvoir le remplacer par du poivre noir ?

[Léonie Laroue]

Beaucoup de coiffeurs n'ont plus de musique dans leur salon parce que ça coûte trop cher :avoir Europe 1 ou ces radios qui dégueulent des pseudo-chansons, de la météo de supermarchés, des blagues
de potaches, des publicités inaudibles, c'est cher payé surtout quand les clientes demandent qu'on baisse le son ou qu'on le coupe. Moi, cela m'empêche de lire le livre que j'ai apporté, seule
activité possible pendant qu'on me tire les cheveux. Mais dis-moi, Yves, où vas-tu chercher tes idées ? Pas chez les coiffeurs que tu ne fréquentes pas, et pas non plus dans des TGV
Magazines qui n'existent pas, sauf dans ton imagination fertile ... très fertile, ça, on peut le dire ... une imagination TGV ... Léonie Laroue


 

[Yves]

Aucune imagination ! TGV Magazine existe depuis 2000. Tiré à 300 000 exemplaires, c'est un consumer magazine, comme ils disent, distribué dans les TGV. Au sommaire du numéro
131 : interview de Djamel Debbouze et un dossier : Parfaite la femme française ? On aura noté ce point d'interrogation. On y lit que quasiment ancrée dans son ADN, l'aura de la
Française trouverait ses origines dans notre histoire culturelle. Il y aurait là matière à développer, mais j'ai d'autres trains à fouetter. Demain, il sera question d'un torpilleur qui
fonctionne au gaz de haricot. Encore une invention que je n'ai pas inventée !

[Cristophe]

J'aimerai que les coiffeurs continuent la grève du son...

[Yves]

– I don't care, I'm bald.


(Yul Brynner)


 

[lizagrèce]

Tout ceci me semble bien tiré par les cheveux !

[Yves]

Je ne pensais pas que ça se verrait.

[Topa]

Je me demande si on trouve TGV Magazine à la Maison de la Presse...

[Yves]

À défaut, prends l'Express.