Irina au piano pendant une répétition d'Agathe et Olga – mai 2013
On raconte que son chat aurait composé les premières notes de la sonate K30 de Scarlatti.
Sur le plateau du spectacle Agathe et Olga – mai 2103
On attend qu'un chaton déroule la pelote.
à F. & P.
« Belle photo aujourd'hui (celle d'hier, vignette ci-contre). Belle lumière surtout. Apaisantes vaches paissant dans un paysage qui respire lui aussi la sérénité.»*
Pour ne rien cacher, c'est un montage à partir de deux photos très banales.
En mode automatique, ces petits APN de poche font bien ce qu'ils veulent ou peuvent. Ici, bien que deux secondes et 15 degrés seulement séparent les deux prises de vue : l'herbe a pris le rouge du soleil rasant, le ciel s'est chargé en bleu
Le titre du billet est emprunté à Francis Ponge. Dans la Fabrique du Pré, il met à disposition du lecteur tout le travail de création, maladresses comprises, de sa pièce Le Pré.**
* Je reçois comme ça des compliments de lectrices fidèles qui se refusent à déposer tout commentaire dans les cases prévues à cet effet. Je prends quand même.
** La Fabrique du Pré, Skira, 1971. Épuisé et hors de prix, sur le marché de l'occasion.
Le Pré figure dans le recueil Lyres, Poésie/Gallimard
Autoportrait – septembre 13
Profondeur de champ ou profondeur de pensée :
notre reflet dépend de qui réfléchit.
Samuel Thezé pendant une répétition d'un prochain spectacle de la Compagnie Robin-Juteau – Coulans-sur-Gée, septembre 13
Samuel joue ses créations. On n'entendra donc pas Le chien aboie et la clarinette basse*, qu'on trouve sur le Cd Clarinettes de Louis Sclavis. Ni Jean-Philippe Herbien, d'Eddy Louiss et Michel Petrucciani**.
– Mais aucun d'eux ne souffle.
– Certes, mais Jean-Philippe Herbien si, sans doute. Et c'est un solide gaillard.
* Composition d'Alain Gilbert, enregistrée en 1984-85. CD Ida Records. On peut l'écouter ici.
** Conférence de presse, Disques Dreyfus, 1994, FDM 36568-2. On peut écouter Jean-Philippe Herbien ici.
Rien ou guère davantage – septembre 2013
Rien. Juste l'ouverture précipitée et involontaire de l'obturateur d'un appareil photo. Pas de quoi s'extasier. Même si, à y regarder de plus près, on reconnaît un automne naissant : la pluie et quelques feuilles sont tombées. On déduit de ces chutes, d'abord, une loi d'attraction universelle, puis, sans qu'on puisse trop l'expliquer, la rotondité de la terre et enfin, la présence d'eau sur Mars. Ce qui, avouons-le, n'est pas si mal alors qu'on ne pensait à rien.
Fonderie de Sainte-Jamme-sur-Sarthe*, fontaine abandonnée (?) – septembre 2013
Les hauts-fourneaux ne fument plus.
La fonderie aurait-elle coulé si on y avait forgé glaives, hallebardes, francisques ou scramasaxes ?
* L'usine a fermé en 1984 – 1983, pour les ouvriers !
Mareil-en-Champagne – septembre 2013
Pluie fine sur la campagne sarthoise.
« Pour les marchands de tabac des deux sexes et pour les écrivains peu imaginatifs, c'est une source intarissable de causerie que la pluie et le beau temps.»*
On préférera peut-être écouter Henri Tachan** qui chante tout autre couplet.
* La Belgique littéraire et industrielle, Bruxelles, 1837
** Henri Tachan en concert : La pluie et le beau temps.
Cédez le passage ! Je n'y suis pas totalement hostile, mais j'aimerais tant qu'on me le demande gentiment : cédez le passage, s'il-vous-plaît.
Quelque part en Sarthe,
12.09.13
Pas de quoi pavoiser ?
Sans doute que si.
Quelque part en Mayenne, 11.11.13
