Parennes (72) – 2008 Une chiotte désigne la voiture en argot. À Parennes, sur l'axe Sablé-sur-Sarthe, Sillé-le-Guillaume, on a pris l'expression au pied de la lettre : les toilettes sont dotées d'une plaque d'immatriculation – réglementaire ! –. On notera...
Le bonhomme pâquerette incline la tête. Éphémère sculpture de Miel.
Vue de l'atelier, vendredi 6 juin. C'est le lendemain. – On ne voit pas bien les carottes rabougries. – Ce n'est pas le sujet principal de la photo. – Oui, mais quand même, on ne les voit pas bien.
Qu'ils portent éperons m'étonne. Au bar 2008, craie Conté, l. 18 cm
On ne va pas me croire, mais ici, l'herbe est plus verte qu'ailleurs.
Posons sur la branche de l'arbre mort un corbeau. Tenant en son bec un fromage. – Tu ne verrais pas aussi un renard dans le décor ? – Si. Tiens, sous le corbeau juché. On aura ainsi matière à fable. – Et gardons la jument verte pour faire joli. – Dans...
– Tenez, mademoiselle, je me sens d'un naturel si lourd, si fainéant, que d'entendre seulement parler de travailler, les bras m'en tombent.* * Alexis Piron, les Enfants de la joie, 1725 Nu, 2008, mine de plomb, A4
Petites sœurs des cariatides dans cet objet qui tient du dessin et de la sculpture. Transparent et fragile. Ébauche.
Fleur blanche – février 2008 une pincée de sel dans le sucrier ne rapprochera pas le sel du sucre Aaron Shabtaï Première Lecture (Le poème domestique II) traduit de l'hébreu par Michel Eckhard-Elial éditions de l'éclat, 1990
Quelques-uns ont vu là deux seins. Quelle méprise ! Comme c'est mal me connaître ! Il s'agit d'oiseaux. Deux. Qui font ce que font les oiseaux au printemps. S'aimer d'amour tendre, disait ce bon Jean de la Fontaine. Oiseaux 2006, calcaire, h. 40 cm environ...
Ciel d'orage à St-Symphorien (72) – mai 2008 En face, on a éclairé le pré aux boutons d'or et laissé un ciel sombre au lointain. Théâtre classique. Unité de lieu : le pré à Marijo. Unité de temps : ça ne va pas être long. Unité d'action : il va pleuv...
Projet d'affiche pour le spectacle des ateliers amateurs. Jean Tardieu pour le théâtre ; « Plus je connais les hommes, plus j'aime les fleurs » pour la danse.
Chou cabus boira
Justine avait sept ans quand elle a écrit ce poème, un jour de grève.* Illustration : collage de photos de presse et gouache. De la jaune. Dont on avait hérité moult tubes après une erreur de conditionnement du fabricant. * Tiens, en voilà justement un...
Contre les portes de la nuit * En écho à un autre dessin des Carrés de l'hypothalamus,** illustré d'un poème de Tiphaine sur el bolg, le site de la vie – en vrac –. * Du poème de Jacques Prévert, Les enfants qui s'aiment ** Suite de dessins infographiques,...
à Marc* Quelque part dans le marais poitevin, avril 2008 * que le choix du sujet ne surprend pas. Comment ? Vous n'avez pas vu ce blog ? Chouette musique !
– Il va nous présenter toutes les étapes* de la création ; il ne craint pas de lasser ?** * Humour ! Voir le billet du 30 avril. ** Notons l'emploi pertinent d'un point-virgule dont la disparition progressive inquiète les meilleurs auteurs (lire à ce...
Conlie, hameau de Verniette (72) – août 2006 Le premier mai, point trop n'en fais.
Fiente de cygne Si le cygne trompette du côté du bec, à l'autre extrémité, il torche ce superbe étron. – Peut-on dire torcher tant ce cylindre semble parfait ? – Ce n'est certes ni chiure, ni bouse, mais étron est-il le mot propre ?
Bouillé-Courdault (85) – avril 2008 – Vise donc, là-bas, le touriste... Mais qu'est-ce qu'il photographie ?... La barrière ? – Ah oui ! Note pour celles et ceux qui attendent réponse à leurs commentaires enjoués et railleurs des jours précédents : je...
– Ton portrait, là, sur le mur ? – Vague ressemblance : je ne porte pas la barbe si longue. Ni les cornes. Mur à Évron (53), février 2008
Tennie (72) – avril 2008 Il pleut déjà sur la Kabylie. On ne le voit pas : c'est hors champ. À gauche.
Primevères sur le chemin des poètes à Durcet - avril 2008 Le printemps laissera d'inoubliables* souvenirs à celles et ceux qui ont fait le chemin des poètes de 2008. * D'aucuns diront indécrottables !
Pieds humains pour la vache. Le nombre à l'arrière n'est pas vraiment fixé. Pieds bovins pour la contrebasse. Dont on joue pis. Vache & contrebasse 1996, mine de plomb, carnet A6
Lavoir à Auvers-sous-Montfaucon – avril 2008 Qui boit le reflet de l'arbre sent-il ses racines ?