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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 00:00

La science curieuse et amusante, de Ferdinand Faideau,  est décidément un régal : la bouteille qu'on ne peut remplir qu"une fois, l'influence des locomotives sur la fièvre intermittente, la température au fond d'un chapeau haut de forme...

 

Aujourd'hui : la publicité par bicyclette.

 

Comme moyen de réclame, il n'est pas absolument nécessaire d'employer des cycles de formes anormales ; une bicyclette ordinaire y suffit fort bien, à condition que la roue d'arrière soit munie de jantes de forme spéciale constituant un composteur circulaire dans lequel, au moyen de grandes lettres de caoutchouc, on compose une petite phrase. Un souffleur actionné par le vélocipédiste chasse la poussière en avant de la roue pour faire une surface propre. Les lettres passent sur des tampons imprégnés d'encre de couleur et impriment leur trace sur le pavé de bois ou sur l'asphalte. Malheureusement pour l'inventeur de ce mode rapide et original de publicité, la police ne voulut pas laisser salir les chaussées par son engin. L'idée est curieuse et méritait d'être notée.*

 

Les tifosi ont retenu l'idée : ils peignent leurs encouragements sur la chaussée avant le passage des coureurs.

 

Cours toujours 3

Cours toujours 3 (détail), 2010, acrylique sur toile, 55 x 46 cm

 

 

* Ferdinand Faideau, La science curieuse et amusante : curiosités, récréations et fantaisies sur les sciences et leurs applications – Paris, 1902 (source : gallica.bnf.fr).

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 00:00

Ahoui a un nouvel habit. A new design, dit-on.

J'ai emprunté une étroite bande à une maison qui empruntait à Manet. Y retrouverons-nous nos pinceaux ? Et Manet aura-t-il une critique plus indulgente ?

 

Maison 047

Maison 047 (Le Balcon), 2008, acrylique sur carton, 31,4 x 37,4 cm *

 

« À une fenêtre encadrée de deux persiennes d'un vert plein de gaieté, une femme est assise, ayant auprès d'elle une jeune fille au teint rosé : au second plan on aperçoit le buste d'un gandin vêtu de noir : les deux dames sont en blanc. On ne sait pas bien ce que ces honnêtes personnes font à leur balcon. »**

 

* Cette maison a fait la couverture de la revue interne d'un excellent éditeur de poésie.

** Paul Mantz, Gazette des Beaux-arts, Paris, 1869

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 00:00

Manif (10)

 

Manif, bâton graphique 9B Caran d'Ache sur papier, 2011, 50 x 65 cm

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 00:00

Fourmi de 18 mètres

Linogravure

 

Fourmi à l'échelle 1/100. Il y a sans doute une légère approximation : Robert Desnos ne précise pas si les antennes sont déployées, ni même s'il faut comprendre le chapeau dans les dix-huit mètres annoncés.

 

Note : hier, outre Robert Desnos, étaient invités Jean de la Fontaine et Zouc.

Pour les gourmand-e-s : une interprétation de Juliette Gréco, musique de Joseph Kosma et la fourmi de Zouc.

 

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 21:33

Dix-huit mètres et polyglotte. Une fourmi ? Ça va pas la tête. En sus, dessus, un galure. Casquette de besogneuse ou haut-de-forme de pas prêteuse.
Avec un attaché-case. En carton bouilli. Plutôt un cartable : elle va à l'école.
Latin première langue. Non formica sum ! C'est ça. Fais la maline. Affabule.

 

fourmi1.jpg

Trois étapes d'un projet pour illustrer la fourmi de Robert Desnos.

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 00:00

Corbeaux dans tous leurs états

Les corbeaux ont fini par se poser. Pas ceux qu'on a pu voir ici.

Conçus pour illustrer un recueil de poèmes, voilà qu'au moment où je commence à les numériser, ils me paraissent, à l'évidence, trop lisses. Les effets du papier déchiré par mes petits doigts gourds s'estompent quand l'image est réduite au format d'impression. Aussi en recréé-je une nuée avec l'outil le plus impersonnel, le plus froid et dur qui traîne sur la table à dessin : une pointe d'opinel.

Et ça donne enfin des oiseaux nerveux, insolents, ébouriffés et braillards. En écho aux poèmes incisifs de Jean Foucault dont le recueil Corbeaux d'autoroutes et de garennes paraît fin 2011 aux éditions Donner à voir.

 

corbo0904.gif

 

 

 

 

Trop de corbeaux sur la route
aujourd'hui
Trop d'yeux dans les arbres.

La confusion prend le pouvoir.

J'en suis là,
Ce soir
De ce pauvre monde.

 

Jean Foucault

 

 

 

Jean Foucault, Corbeaux d'autoroutes et de garennes, illustrations Yves Barré, éditions Donner à Voir, collection les Petits Carrés, 2011.

 

Bon de commande à imprimer.

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 00:00

Apollon d'un pas décidéApollon d'un pas décidé.

 

À la fin de ses jours, Apollon était encore beau, mais un peu moins.

 

 

 

 

 

 

 

Apollon d'un pas décidé
acrylique et craie sur papier

2010, 70 x 50 cm

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 00:00

corbosN4603.jpg

 

 

Corbacs

Qui sèchent sur le sol de l'atelier, corbeaux.

 

Dessiner des corbeaux. Allons au pré.

Approche préparatoire.

1°, l'affreux fuit ; 2°, bouge sans cesse.

La vache ! Placide... plus facile à croquer.

 

Or donc – étape 3 – qui sèchent ci-dessus, corbeaux en papier déchiré enduit d'encre d'imprimerie. Pour corbeaux sur fil : papier d'annuaire téléphonique. Plus solide que papier de supplément télé qui n'a pas supporté l'encrage – étape 2 ci-contre.

 

On verra, un jour prochain, si on repasse en ces lieux, où tout cela va nous mener.

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 00:00

Vallon des brumes un jour de cerisier

Vallon des brumes un jour de cerisier (détail)
acrylique sur papier du moulin à papiers de Brousses, 20,5 x 29 cm

 

« Le doyen des arbres de cette espèce existe en espalier, à l'exposition du midi, dans le jardin de la résidence royale de Richemond, en Angleterre ; il a été planté sous le règne de Georges Ier, vers l'année 1720. Son fruit, qui passe pour le plus parfait de son espèce, est exclusivement réservé pour la table royale ; il est d'étiquette que le souverain en mange au dessert le jour de sa fête (bien entendu quand elle tombe en été). J. Rogers a consigné dans son Traité de la culture des Arbres à fruits le récit des soins qu'on prenait pour conserver les fruits de ce cerisier sur l'arbre, jusqu'à la fête anniversaire du roi Georges IV, qui était né le 12 du mois d'août ; on faisait garder la récolte à vue par une escouade de garçons jardiniers, pour la défendre des oiseaux ; malheur à celui des gardiens qui aurait cédé à la tentation d'en goûter !»

 

Maison rustique du XIXe siècle, Paris, 1845

 

 


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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 23:22

Vallon des brumes un jour de noisetiers

Vallon des brumes un jour de noisetiers
acrylique sur papier du moulin à papiers de Brousses, 20,5 x 29 cm

 

Rencontres végétales pour ce thème très vert : un paysage embrumé, un papier pur chiffon.

 

Au parc de Chaumont-sur-Loire, une cascade anime le vallon qui baigne dans la brume en permanence.

À Brousses en Languedoc, les papetiers tiennent en leurs mains un savoir-faire au service de la tradition et de l'innovation – remarquables papiers en crottin de cheval ou d'éléphant.

 

 

 

 

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