27 octobre 2007
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Retour à la voiture,
deux pains sous le bras,
la mère aux enfants :
– Qui c'est qu'a dansé ?
Qui c'est qu'a dansé ?
J'avais bien dit
qu'on dansait pas.
Published by Yves Barré
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31 août 2007
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 | 6 toyens
Quand ça nettoie
le prem au bonusque
le deuz au vizir
le troiz au dache
le quat à l'homo
le cinq à l'ariel
le der au super croix
Ça pas plus propre
pour autant |  |
– Puisqu'on vous dit que c'est un poème...
– ?
– Les illustrations sont tirées d'études pour Est-ce que, le recueil de Jean-Claude Touzeil. Essais entre autres, pour Est-ce que le dictateur enfile son peignoir de bain de sang ? Ni Adolf H. à gauche, ni le porc à droite n'ont été retenus.
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5 août 2007
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23:00
Repassé
(sans pli)
Crapaud plat
Indice argenté
passée limace
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19 juillet 2007
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Ce titre (Tiens...) en réponse à Jean-Claude qui me presse de lui avancer une chaise (
Une chaise, Yves !...).
Je ressors cette petite chose publiée en janvier (
états de siège - 13) et les commentaires érudits échangés.
Poulet-Malassis
éditeur des Fleurs du mal
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23 juin 2007
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aux gaillacoises et gaillacois
- Où va-t-il chercher tout ça ?
- Un titre de chapitre des
Incroyables chevaux, des éditions Play Bac :
Le cheval hennit quand il est ému.
- Il faut épeler donc...
- Voilà. Épelle M U N I... Mais ne pèle pas le cheval.
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20 juin 2007
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Osmane et Cérotte, fidèle servante, nous entraînèrent, il y a peu,* sur la voie de sangliers. Un poète, parmi les talentueux lecteurs de ce blog, m'adressa, à la suite, sous enveloppe, le timbre
sanglier-enseigne gaulois fraîchement émis, dans l'espoir que j'en tirasse - foutre fichtre - quelque chose de beau. Je ne le veux pas décevoir - mate encore la phrase - mais j'ai la création lente. Pour nourrir sa patience, un poème où passe un marcassin - c'est un début pour un sanglier.
|  | Un marcassin
a bu la laie
là où tu lapes ma vie
sous le charme
la langue parfois
a mauvais genre |
Autres poèmes extraits de S'occupe des filles... sur les pages suivantes :
À la bourre, Amorosa quand tu nous tiens, Chaise encore.
* Miracle du 10 juin.
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23 mai 2007
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Petite note. Comme ça. Sourire amusé. De la destruction du savoir en temps de paix est un essai paru aux éditions Mille et une nuits. Pascal* - ami - y contribue dans un long développement sur la crise des écoles maternelle et primaire.
* Pascal Polisset écrit également pour Respublica, journal du réseau de la Gauche républicaine.
Revoir sur Ahoui : Des chevaux parmi les hommes.
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8 avril 2007
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|  | Corps tendus
bandés bois d'arc
tangents à la chaise
toucher les angles
c'est être dur
la terre assise
ne tourne plus
|
Ces courts poèmes, sur fond noir, sont sortis de S'occupe des filles...
On en trouve ici : À la bourre et là : Amorosa quand tu nous tiens
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2 avril 2007
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| Un marcassin
a bu la laie
là où tu lapes ma vie
la langue parfois
a mauvais genre |
 | Quand dextre en senestre
ballent tes seins
mon cheval aubine
ce paysage me grise
|
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27 mars 2007
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Les poèmes retenus sur le chemin des poètes* sont publiés dans un recueil que j'ai eu le plaisir d'illustrer.
Seize poètes. Seize textes. Quinze univers.**
Hormis leur destination de station de chemin poétique, rien ne relie les différents poèmes de l'anthologie. J'ai donc cherché à créer un chemin entre chacun d'eux. D'une première lecture, j'ai retenu quelques mots des poèmes, recherché les vignettes dans un vieux Larousse. J'ai ajouté quelques clins d'œil : la taupe de Jean Féron, le tamanoir "œil blanc, œil noir", le "hanneton vole vole" ; l'hippogriffe remplace Pégase parti faire une course... Les éléments de ce vocabulaire de base sont combinés dans une sorte de poème graphique qui constitue un contrepoint aux textes.
Mon Larousse a perdu quelques pages : il commence à "abriter" et se termine avec "Tu-Duc". Je ne peux pas le dater (entre 1924 - mort de Lénine - et 1931 - Doumergue président***) ni citer le (ou les) auteurs des vignettes.
Ici, avec Michel Lautru, l'image nous entraîne "aux bords de l'univers".
* Revoir le programme sur
biloba.over-blog.com.
** Le compte est juste : deux d'entre eux partagent le même univers.
*** Un dinosaure. Plus personne ne parle comme ça : «
Je suis un républicain de gauche. Je ne fais appel qu’aux voix de gauche. J’entends gouverner à gauche avec une majorité de gauche. »
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