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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 23:00

On dit que le rouge et le blanc sont antipathiques.

(Denis Diderot)


Vins de Bourgogne

Belles pièces en Bourgogne – Claude Vercey

 

« Les jeunes Lacédémoniennes dansaient toutes nues, et les Athéniennes les appelaient montre-cul. Elles le montraient bien en pure perte pour les beaux-arts qui n'étaient exercés à Sparte que par des étrangers ou des esclaves.»*

 

Merci à Claude Vercey pour cette photo et à Denis Diderot qui a bien voulu la commenter.

 

 

* Pensées détachées sur la peinture.

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 23:00

 

anaxIfem.jpg

Anax imperator femelle en ponte endophyte* (photo Oncle Pa)

 

 

* Si on veut être plus savant ce soir, on pourra trouver la définition de ponte endophyte ici.

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 00:00

Aimantin

Où l'on voit (sic) que le pénis n'est pas un os.

 

D'un passage sur les ramblas de Barcelone, on* me rapporte ce magnet**.

Si je suis un bon coup ? Ce n'est pas à moi d'en juger, sauf quand je prête main à Onan.

 

 

* On, je t'embrasse

** On ne sait pas que la porte de mon frigo est en bois de chêne !

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 00:00

Soleil - Patrick Salètes

Photo Patrick Salètes

 

L'horizon est ce simple instant

qui attend que le soleil s'y invente.

 

Oncle Pa

 

 

Notes

Quand Oncle Pa fête son anniversaire, il invite un ami photographe et fait lui-même les cadeaux.

Le titre du billet emprunte à la chanson Le Monument aux oiseaux de François Béranger.

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 00:00

Pour le plaisir de Lily et des gourmets

 

Après la publication des poèmes d'enfants "Dans ma poche...", Yannick m'a adressé deux contes courts, oubliés eux aussi, au fond d'une poche. En voici un.

 

Il en a sous la casquette !


Maman disait tout le temps :
Mon fils, sous sa casquette, il y a une grotte, dans la grotte, une église, dans l'église, du vin blanc, dans le vin blanc, une messe...
– Non, non, non ! disait le garçon.
Papa disait tout le temps :
Mon fils, il en a sous la casquette ! Sous sa casquette, il y a une grenade, dans la grenade, une voiture, dans la voiture, un bazooka, dans le bazooka, un portable...
– Non, non, non ! disait le garçon.
Il en a sous la casquetteSon frère disait tout le temps :
Mon frère, il en a sous la casquette ! Sous sa casquette, il y a un avion, dans l'avion, une balançoire, sur la balançoire, une girafe, sur la girafe, un gyrophare...
– Non, non, non ! disait le garçon.
Sa soeur disait tout le temps :
Mon frère, il en a sous la casquette ! Sous sa casquette, il y a un coffre à bijoux, dans le coffre à bijoux, une coccinelle, dans la coccinelle, un parapluie, sous le parapluie, le paradis
– Non, non, non ! disait le garçon.
Mais alors, dis nous ce qu'il y a sous ta casquette ?
– Cela ne vous regarde pas ! a dit le garçon.
Il a boudé et chacun est retourné dans son coin.
Plus tard, il a chuchoté tout bas :
Sous ma casquette, il y a des fleurs secrètes, mon amour qui prend son bain, des violons qui trinquent avec des trompettes, de la baratine barbe à papa, des glissades de pirouettes en chocolat, des paysages-virages plein d'aventures et tout au fond, tout au fond, tout en bas, un petit rat qui dort et qui ronfle un peu...

 

Yannick Lefeuvre

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 00:00

condamnation0.jpg

 

Condamnation

Nom : Belaïd
Prénom : Chokri

Né le … décédé le 6 février 2013…
Non, mille et une excuses…
... Assassiné le 25 Rabi'ou Al-Awwal 1434

ربيع الأول الأربعاء


Trois hommes tapis dans l’ombre
Trois hommes et un autre.
Chokri, l’élu
ainsi nommé par père et mère,
   la tradition et l’envie qu’il vive...
tombe
  crâne fracassé..

Quand est tué un homme à la tête,
 c’est son esprit qui est visé,
anéanti.
 
aucune Révolution n’a qu’une tête

Pourtant, Chokri Belaïd
n’avait, comme arme,
 que ses combats
faisant face
   aux trois hommes couverts
 de cette ombre criminelle.

La Révolution n’a pas besoin de martyrs.
La Mort insulte la volonté de ceux qui désirent
    que tout change.
Elle est répugnante.

Nom : Belaïd
Prénom : Chokri
Dans les rues de Tunis
marchent quelques hommes d’hier,
des hommes de mains…
le pistolet au poing.

Dans les Palais des pouvoirs, certains l’ignorent.


Oncle Pa

 

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 00:00

Je m'étonnais du long silence de Jean (l'astuce) Bertrand. Voici qu'il m'écrit.

 

« Une oreille discrète me renseigne que, récemment vous auriez déploré que je, moi, Jean Bertrand, dit l’astucieux, aurait boudé le paysage de votre site aux futilités consacré.

Excusez-moi, Monsieur Yves ! Mais je n’ai pas que cela à faire !

Je cogite et invente, pendant que vous devisez et poétisez à foison.

 

Une courgette de Jean (l'astuce) Bertrand

Photo X

 

Après avoir tenté de modifier l’espèce animale, tristes expériences, dont les bestes sont restées incapables d’en saisir le propre intérêt, c’est à la flore que j’ai décidé de consacrer le dernier siècle de mes expériences…

En l’occurrence, fort de tant de temps passé à mirer la reproduction des insectes et des oiseaux, j’avais noté que les plantes manquaient d’outils adéquats pour mieux se reproduire.

J’ai dû, aussi, admettre que je n’avais pas suffisamment mis de moi-même dans cette quête.

Alors, mêlant des graines de piment et ma propre semence, dont plus personne n’avait utilité, je les ai mélangées, incubées et produites...

Le résultat a fière allure, n’est-il pas ?

Actuellement, je travaille sur un mélange harmonieux qui verra le pomme et la rose se marier. Ce pourrait être un nouveau programme socialement libéral.»

 

Jean Bertrand dit l’astucieux

 

Note pour Laurent et quelques lecteurs ou lectrices qui auraient manqué le début du film : Hé oui ! (soupir)

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 00:00

Oncle Pa nous gratifiait hier d'un fort joli mot dont il a fallu chercher la définition. On a beau être gens de culture, c'est pas tous les jours qu'on cause avec mot aussi précis, aussi précieux.

La transparence du verre, dit Robert qui sur le coup est imprécis et devrait compléter sa définition : la transparence du verre transparent. Car on connaît des verres opaques, des verres fumés...

 

Pour décorer et faire joli – à supposer qu'on puisse montrer la transparence –, une réclame pour la parfumerie Hyaline, dans le Monde illustré – pas le numéro du 17 août 1918, avec les portraits en pied de Pétain et Foch, mais celui du 5 octobre 1918, avec la photographie du général Franchet d'Espérey, dont il serait bon qu'une fois, on évoquât le sort.

 

Pharmacie Hyaline

De cette chose en tissu, qui cache si peu Madame Glycomiel, peut-on dire qu'elle est hyaline ?

 

 

Source illustration : gallica.bnf.fr

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 00:00

Pourquoi certaines images trouvent-elles un écho tel chez qui les regarde ? Cette Petite bleue avait brillamment inspiré Yannick, voici qu'à son tour, un poète s'en empare.

 

Petite bleue 
Marcher en mer

Je n'y vois que des bleus
et... quelques voiles
hyalines
posées là
à fleur de vagues.
Le sel me mange les lèvres.
Les doigts
tendent les cordes
usées
bout à bout.
Le vent,
mes mains
demain, tout à l'heure,
sur tes flancs...
je suis de retour.
J'ai avalé tous les océans
et t'en dirai les colères.

Oncle Pa
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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 00:00

« Ta peinture bleue  m'a inspiré ce texte (sans prétention*) comme cadeau de premier de l'an ! », m'écrit Yannick. Ce cadeau, n'espérez pas que je le revende, réjouissez-vous plutôt du partage.

 

Petite bleue

Bleus de l'âme et pertinence du vert…


Bleu, n'y voir que du bleu !


Mais ici, il ne s'agit pas du ciel, l'empâtement se tient dans la substance plus que dans le transparent. Une sorte de paresse onctueuse qui s'évertue à tenir malgré les vents d'une houle puissante dont on sent plus que l'on voit les traces dans des éraflures arrondies bleues plus intenses. Une vigueur de texture qu'irisent des pulsations intérieures qui malgré l'emprise d'un trop donnent corps à la profondeur. Quelques traces à la courbure musclée suffisent à dire l'effort de la vie dans ce marasme tragique.


Y voir du feu !


Juste à fleur d'eau, de profondeur et d'endormissement où les mouvements s'épaississent de par leurs enfouissements, il souligne sans aucune prétention l'instant où l'œil capte l'incroyable effacement. À la lisière alchimique où l'or du jaune se foudroie dans une horizontalité fluide du bord des choses, du bord de soi, à fleur de l'intime, elle s'annonce, se cale et s'effile au plus haut possible.
Un soupçon aigu de pâleur verte !


L'épaisseur du bleu et ses mouvements profonds dont ne restent en leur visibilité que signes d'un mouvement où le vent, la spirale où les poussées internes témoignent des remous vigoureux de la vie, d'un espace intérieur et d'une substance organique. De par la présence d'une crête fragile absorbée et révélatrice de profondeurs réelles, de subtilités émotionnelles, de la pertinence du chuchotement, la prégnance d'un parfum donne à ce qu'il en est du réel du temps de l'artiste une sensualité ineffable. La bordure extrême souligne un ciel bord de cadre, limite essentielle et tenue fermée.

 

Doigté sur une mélodie binaire !


Au bord du rêve dans sa fragilité non attendue, la caresse de l'artiste, sa tendresse nous apaisent et nous relient dans le même geste à la sensuelle possibilité réparatrice de la couleur. Il a par dessus l'angoisse bleue, un mouvement jeté, un vent unique où il s'éploie vertigineusement voire de façon incongrue presqu'enfantine...


L'humain danse ses espoirs !


De plus ou de moins, va savoir, le tableau sera ressenti d'un jour à l'autre différemment selon la lumière du jour ou de la nuit ou encore selon celle électrique. Alors la toile est un accroche lumière tout autant qu'elle se tient accrochée. Elle nous dira selon les heures comment ce jour là où elle fut peinte ce qu'il en était de la luminosité du soleil. Par delà, les gestes profonds du peintre ainsi épinglé, retenu voire lui même accroché, il nous arrête !


Il faut alors pour vraiment regarder la toile fermer les yeux et attendre…»


Yannick Lefeuvre  – 01.01.13

 

* Tiens donc ! Lui aussi.

 

Yannick donnera son quatrième conte-férence – Dali et le mythe du Vaillant Petit Tailleur, le 9 janvier, au théâtre du Passeur (Le Mans). Relire le programme.

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