Pour la création de Béatrice Pasquier, seule en scène.
À voir entre potes, les 12 et 13 mars à St-Symphorien (72).
Celles et ceux qui suivent retrouveront le melon et la photo de l'orchestre.
Pour la création de Béatrice Pasquier, seule en scène.
À voir entre potes, les 12 et 13 mars à St-Symphorien (72).
Celles et ceux qui suivent retrouveront le melon et la photo de l'orchestre.
Au Concours de 1834, M. Jay a reçu la médaille d'argent pour un chapeau de maréchal de France ne pesant que 3 onces, sans la garniture, fait de poil de lièvre si bien travaillé qu'il paraissait aussi beau que du castor.*
Chapeau l'artiste !
* Comte Joseph Chérade Montbrion, Dictionnaire universel du commerce, de la banque et des manufactures, tome 1, Paris, 1851
En illustration : détail d'une affiche en cours de réalisation.
Pour annoncer une soirée et une matinée entre potes, les 12 et 13 mars, à St-Symphorien.
Au programme, des spectacles de théâtre, marionnettes, jonglage, cirque, musique... pour tout public.
Sur la photo, Stéphane, de la Compagnie du Féréel, dans Maurice Amadeus Razart.
© photo : Compagnie du Féréel
Deux pièces au programme.
Du vent est tiré de l'Art de péter de Hurtaut et d'écrits de Mozart et Rabelais, dans une mise en scène dense et brillante d'André Lenoir.
Dans l'Entreprise, Béatrice Pasquier, auteure et metteure en scène, sait ménager des moments de rire, dans une description sans concession de la vie d'une entreprise à l'heure des licenciements.
Projet initié par un groupe d'élèves du lycée professionnel agricole d'Alençon. Le bénéfice des deux soirées servira à financer l'éducation de chiens d'assistance à personnes handicapées.
Croquis préparatoire pour l'Entreprise
Topa ne manquait pas d'imagination quand, hier, il évoquait un cycliste dictant sa route à une Marianne peu réjouie.
Sa description est proche de ce premier croquis pour l'affiche de l'Entreprise, une pièce de Béatrice Pasquier. Le patron est sur le dos de sa secrétaire, au figuré et au propre.
Autre portrait de patron pendant qu'on y est :
« Dans le bureau, situé face l'escalier, le feu brûle, mais pas pour tout le monde. Une masse informe, au ventre grondant et rebondissant, appuie une tête pendante et échevelée, tandis que les membres jetés négligeamment au hasard, empêchent tout accès à la douce chaleur. C'est le patron, qui est là : saluez sa majesté ! »*
* Henri Solle, Je dis ceci à mon patron / par un employé d'hôtel, Toulouse, 1905 (gallica.bnf)
« Si l'on a contracté l'habitude de coucher avec une cravate , il faut bien prendre garde de la serrer ; on en devine facilement la raison.»*
Détail d'une scène dont on se demande où veut en venir l'auteur. La cravate rouge est elle-même un détail – vestimentaire – de l'homme au chapeau – autre détail vestimentaire.
* Baron Émile de l'Empesé, L'Art de mettre sa cravate de mille et une manières, Bruxelles, 1829
À deux mots près, la Cantatrice chauve a été écrite par Eugène Ionesco. Petit extrait :
On entend sonner à la porte d'entrée.
M. Smith - Tiens, on sonne.
Mme Smith - Il doit y avoir quelqu'un. Je vais voir. (Elle va voir. Elle ouvre et revient.) Personne.
Elle se rassoit.
M. Martin - Je vais vous donner un autre exemple…
Sonnette.
M. Smith - Tiens, on sonne.
Mme Smith - Ça doit être quelqu'un. Je vais voir. Personne.
M. Martin, qui a oublié où il en est - Euh !…
Mme Martin - Tu disais que tu allais donner un autre exemple.
M. Martin - Ah oui…
À deux mots près ! Qu'est-ce que je vous disais ?
Une jeune femme.
Un pompier.
Toute allusion à une actualité récente serait purement fortuite.
Il s'agit là du détail d'une affiche pour la Cantatrice chauve d'Eugène Ionesco.
à Miel
Le spectacle commence. L'actrice écarte les rideaux. Tire la langue. Le théâtre est affaire de langue – Pas que, mais affaire de langue. J'y avais d'abord – sur la langue – posé une lune*.
Je réunis un petit public pour tester l'image.
– Pourquoi cette pièce sur la langue ? demande l'insolente enfant.
Je dessine la lune. Miel y voit une pièce**.
La lune... Une pièce ?
– Bon sang, mais c'est bien sûr ! ***
Une pièce... Une pièce de théâtre !
* On se demande où il va chercher ça.
** On se demande où elle va chercher ça.
*** On ne se demande plus où il va chercher ça.
Dessin pour l'affiche d'une soirée théâtre, 2010, pastels à l'huile sur papier
À Robin, qui s'était mis le petit doigt dans l'œil
– Pour un ami, je donnerai un doigt.
– C'est une image ?
– Précisément.
Si l'index trempé dans la confiture suggérait la gourmandise, l'auriculaire dressé faisait état d'un rien de préciosité. Et certains Malins interprétaient encore différemment la figure formée par ces deux doigts levés.*
Pour cette nouvelle version de l'affiche du gris et puis... j'ai tranché dans le vif (Passer le curseur au-dessus de l'image).
* On trouve quelques photos de Bush, Sarkozy ou Kouchner faisant le signe satanique sur le Net. Je n'ai pas vérifié s'il s'agissait de montages.