7 avril 2014
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23:00
Travail en cours, linogravure et copeaux
En occident, on n'attache pas suffisamment d'importance à la rognure. En Mongolie, par exemple, on y est plus attentif.
Les vieillards ne se coupent les ongles que le jour, ils perdraient leur chemin s'ils manquaient à la règle. D'autres enterrent leurs rognures d'ongles dans le sol, en disant :
Je ne te montrerai pas à la vache.
Ne parle pas de moi à la mort.*
Ici, comme un double de la gravure, les rognures font œuvre à part.**
* Études mongoles, cahier 2, 1971, Laboratoire d'ethnologie de l'Université de Paris X (Nanterre). Site de la revue.
** Idée venue à la suite de la réponse à un commentaire (Jeunes hulottes – 26.01.14).