Faut toujours que j'aille explorer des voies inconnues. Des ruelles tordues. Des impasses.
Pour une affaire de Chaperon Rouge, j'ai d'abord voulu approcher l'inaccessible coquelicot avec les susdites fleurs. Devenues rares : saison passée. Collages* et impressions. Idée abandonnée.
Des heures durant, j'ai gratté à la plume des forêts des clairières des statues antiques. Le parcours de l'enfant.. Autre idée abandonnée. En marge**.
J'ai tracé au stylo-bille rouge une évocation des choix qui s'offraient au Chaperon. Chemin des épinettes. Chemin des aiguillettes. On a gardé. En culs-de-lampe.
Au plus près du récit de Claude, j'ai repris mon fusain. Celui qui m'emplit la main. Et un plus mince. Pour les détails. Format raisin – ne pas abuser. Avec l'auteur et Joëlle Brière, l'éditrice, nous en avons gardé six. Pleine page.
Enfin. Élégante et rythmée, la maquette d'Isabelle Mouton, graphiste, me (nous) rend fier(s) de ce dernier livre de la Renarde rouge.
Claude Vercey, Une affaire de Chaperon Rouge, illustrations Yves Barré, éditions de la Renarde rouge, 2011, 18 €
Cette belle affaire, on peut la trouver en librairie ou aux éditions (Bon de commande).
Étude – ça pose, mais c'est simplement une page du cahier de brouillon. On remarquera qu'il y avait deux chiens.
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