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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 00:00

Poétesse alanguie

 

Parmi les livres de poésie qui débordent de mes étagères ou s’empilent comme les murs d’un labyrinthe dans l’escalier, le bureau, la chambre d’amis… j’ai peu, pour ne pas dire pas, d’anthologies, parce que je préfère me les fabriquer moi-même et qu’elles sont à ouvertures variables – mes choix d’hiver ne sont pas forcément ceux du printemps.
Peu d’anthologies, hormis – premières acquisitions – Le Livre d’or de la poésie française, de Pierre Seghers, un Marabout Université, non daté, et son jeune frère en deux volumes, toujours de Pierre Seghers, Le Livre d’or de la poésie française contemporaine, 1969. Du premier, j’ai toujours en mémoire les vers de Jean Venturini* dont un poème fermait le livre.

« Une anthologie n’est pas un herbier, elle n’est pas un cimetière. Vivre se conjugue au présent.»** C’est exactement ce que j’ai en main, que ses auteurs appellent Génération Polder. Polder est une collection qui propose annuellement quatre recueils d’auteurs contemporains, de ceux et celles qui écrivent aujourd’hui la poésie d’aujourd’hui – et de demain pendant que j’y suis. Ce tome 3 de Génération Polder reprend des textes de 40 auteurs publiés depuis 2004. Pour chacun, deux pages. Peu sans doute, mais pour qui aurait manqué le début, peut-être l’occasion d’une ou deux rencontres d’écriture.

 

Tout ou presque sur Polder sur le site de la revue Décharge. C'est le moment de s'abonner.

 

 

* On peut lire ce poème Sang ici.

** Pierre Seghers.

 

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commentaires

L
<br /> Chez moi (je veux dire dans le mètre carré qui m'est réservé) deux anthos aussi: l'une signée Max-Pol Foucher et Poèmes à dire, de Daniel Gélin. J'y ai rencontré quelques auteurs qui ne<br /> m'ont plus quitté.<br />
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Y
<br /> <br /> Je me souviens vaguement d'une "conférence" donnée par Mac-Pol Foucher. Dans le public, un vieux de presque quarante ans s'était levé et avait fait l'apologie du nouveau Rimbaud, un adolescent de<br /> son village. Gloups !<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> sur la ressemblance il faut la brosser, ce peut être à rebrousse poli. quand à la rime ? la rime à couac, la rime ailleurs . chacun voit la rime à sa porte.<br /> <br /> <br /> signé : répons<br />
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T
<br /> personne ne peut affirmer la resemblance des portarits contrairement aux rimes qui sont preuves par elles mêmes.<br /> <br /> <br /> signé: je note les références.<br />
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Y
<br /> <br /> Pour la ressemblance, c'est sûr, on peut se brosser.<br /> <br /> <br /> Quant à la rime, des 40 poètes du Génération Polder, y en a-t-il seulement un pour en faire usage ?<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Ah c'est "polder" ! Ce n'est pas "bol d'air" ?<br />
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Y
<br /> <br /> C'est aussi un bol d'air.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Merci à toi.<br /> <br /> <br /> Et où j'apprends que ton fonds de bibliothèque ressemble au mien. Ce Llivre d'or de la poésie française, de Seghers, quel choc en effet ! C'et ici que l'histoire commence, pour moi aussi.<br /> <br /> <br /> Et elle continue par un jeu de relais, de passage de témoins, - dans tous les sens de ce mot...<br />
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Y
<br /> <br /> Pareil. Tout un réseau de relais : amis, libraires, revues, hasard aussi... Fidélité aux auteurs appréciés dont j'aligne les œuvres sur les rayons* au fur et à mesure des sorties...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> * Aligner ! Mon œil !<br /> <br /> <br /> <br />