Bidouilles graphiques, plastiques & poétiques de Yves Barré
Je n'entends rien à la corrida, mais les articles de Zocato, envoyé spécial de Sud-Ouest à la féria de Séville, sont un régal.
Un extrait pour partager – Le Cid, dont il est fait mention, n'est pas l'assassin de papa*, mais Manuel Jésus "El Cid", toréador.
« Le Cid (rouge à lèvres de Marylin et or) a encore gâché un toro suave sur l’axe de la priorité. Ses derniers fans lui sauveront un derechazo mais tout le reste partira à la panière. [...] Le pire, c’est quand le Cid sort des séries en croyant avoir peint la Joconde.»
Ou encore – cette fois, on parle du toro. « Un toro comme on les aime ici, inlassable, allègre, dévorant la muleta avec un appétit de passager clandestin.»
Corrida, 1998 ?, acrylique sur carton, 37 x 33 cm
* Georges Fourest, Le Cid (« Dieu ! soupire à part soi la plaintive Chimène / Qu'il est joli garçon l'assassin de papa.»)