Bidouilles graphiques, plastiques & poétiques de Yves Barré
Ni gauche, ni droite, ni bâbord, ni tribord, pour la scène de théâtre, mais côté jardin, côté cour.
Un héritage du temps des rois. L'emplacement des loges royales servait alors de repère : côté du roi, côté de la reine. Quand les têtes couronnées ont roulé dans le son, on a fait usage des expressions côté jardin et côté cour.
Le machiniste qui travaille côté jardin s'appelle le... jardinier, celui qui tire les guindes côté cour est le... courier.*
Sur l'illustration, Jim Courier** jaillit du côté cour.
* Source : Bernard Guiraud, Entracte – Petite revue des mots du spectacle, JBz & Cie, 2011.
Voir également un dossier pédagogique très documenté sur internet.
** Les aficionados auront remarqué que, pour une barre chocolatée, Jo-Wilfried Tsonga a remplacé Jim Courier sur le court.