Bignone allons voir

Quelques poètes tutoient les arbres. Ainsi Gabriel Antoine Joseph Hécart* qui flatte un tulipier de sa connaissance :

Attachée à ton tronc, l'amoureuse Glycine,
Qui pourrait embellir jusqu'aux jardins d'Alcine,**
De ses heureux parfums vient flatter l'odorat,
Près d'elle la bignone en aura plus d'éclat.

Glycine, acrylique sur toile, août 2011, 50 x 40 cm environ

* Les Bosquets d'agrément, poëme en quatre chants, Paris, 1808

** Une vraie fée cette Alcine.

Comments

[Minik do]

Tapissé dans la glycine ?

[Yves]

Non, on a juste repeint.*


 


* Là non plus, ne pas chercher un sens caché.

[Topa]

La glycine a une volonté et une détermination qui forcent le respect. Comme on dit par ici, elle est "inarrêtable"...


(A mon avis, elle va bientôt déborder de ton cadre...)

[Yves]

Elle en fait trop. Dans les grimpantes volontaires et déterminées, j'ai une préférence pour la vigne. Pas la vierge.

[TELOS]

tout en délicatesse

[Yves]

Ce qui n'est pas le cas de la glycine. Très envahissante.

[Flora]

Certes ! à condition que personne ne glisse dans la piscine.

[Yves]

Aucun risque. La piscine, c'est lundi.*


 


* Pas de sens caché. Ou alors à mon insu.

[Cristophe]

Alcine la fée des rings ? 


http://fr.wikipedia.org/wiki/Joachim_Alcine

[Yves]

Abandon par jet d'éponge.