Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Bidouilles graphiques, plastiques & poétiques de Yves Barré

Appelez-moi mon chou

Chou rouge« En 1757, 1758 & 1760, les femmes de haut style appelloient leurs maris, mon chat. Malgré la richesse & la tendresse de l'épithete, le chat n'étoit pas si aimé que le chien de Madame.»*


Disputé aux limaces, ce chou que personne n'a jamais gratifié d'un petit nom, a connu un dernier moment de gloire, juste avant d'être débité en fines lamelles, ébouillanté et cuit à feu doux, l'empoté.

 

Note du webmestre :

Une fois encore, l'auteur nous prend le chou : a-t-on jamais vu chou – rouge ou vert, cabus, frisé ou de Bruxelles – exprimer le moindre sentiment ?

 

 

 

 

* Abbé Henri-Joseph du Laurens, Imirce ou la Fille de nature, tome II, Londres, 1782.

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
<br /> Le mari était appelé mon chat parce que toujours il apposait sa griffe.<br /> <br /> <br /> Pluss tard, madame Clémenceau appela son mari mon tigre.<br />
Répondre
L
<br /> Même farci le chou ne dit rien ... C'est dire sa patience !<br />
Répondre
Y
<br /> <br /> Un modèle d'abnégation !<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Pauvre chou, oui, mort scrofuleux à 10 ans !<br />
Répondre
Y
<br /> <br /> Après XVI, la vie était devenue plus difficile pour les prétendants.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> C'ets donc ça un empoté? Un gars qui peut se découper en lamelles avant de finir en potée?<br />
Répondre
Y
<br /> <br /> C'est ce que je pensais comme toi. Viendrait plus vraisemblablement de pot, pote, dans main pote, enflée, engourdie, dont on ne peut se servir que maladroitement.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> C'est vraiment trop "chou"<br />
Répondre
Y
<br /> <br /> Trop chou ? Contrepèterie ?<br /> <br /> <br /> <br />