12 janvier 2009
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Palestine Sur la terre aride de langues de pierre, Her’B et Ar’be, tes larmes tirent, à perte de vue, la fin de rêves. Sur une terre labourée de bombes une bande amasse la haine. Pour toi, ma sœur isolée Palestinienne, juive ou arabe … Je n’ai plus de… À toi, salaud armé caché dans le tissu des corps épuisés et impuissants Je te dis ma rage. De ces contestations de territoires… Fais-t'en un costume… que je taillerai dans l’ombre de la peau des miens. Que tu paieras de la chair des tiens. Tous, tombés, sans gloire, sur la route, sans armes ni bagages, sur la route des sans patrie… Des terres lointaines d’une Pologne occupée aux rivages d’une patrie usurpée, je t’emmènerai à jamais te reconnaître. Dans le miroir d’une histoire sans espoir. Tricote le linceul de nos peuples. Nous nous y retrouverons tous ! Ad vitam aeternam. As-tu vu où nous mènent les guerriers, aux armes payées ? À notre mort, partagée, indigne et définitive. Oncle pa exilé définitif d’un Yeddishland à jamais oublié |
* « À Gaza on meurt, près de Sdérot on prend le café » Ce titre est emprunté à Pierre Barbancey, journal l'Humanité.