Sourire du chat

Quelques clés pour décrypter une œuvre a priori bien pâle.

Pour ce Sourire du chat, l'artiste utilise un matériau de rebut : les fils de coton tirés d'une toile tire-fils – les brodeuses apprécieront – collés à la colle vinylique sur un carton.

À droite, on reconnaît aisément le chat, masse de poils ébouriffés. Ici, ce n'est pas un contour, mais bien le poil qui fait le chat. Un fil de bâti violet suggère la queue. Il semble que la courbe en a été soigneusement tracée.
Sur la gauche : le sourire. Sourire du chat. Ce sourire et le titre de l'œuvre renvoient au sourire du chat de Chester dans Alice au pays des merveilles. On évitera de reconnaître des vibrisses dans cet assemblage. Quoique !

Cette œuvre est la première d'une série commencée en août 2007. On a déjà pu admirer sur ce même site Chat ? Si. « Il est à craindre qu'il ne s'arrête pas là...» dit sa mère.

Sourire du chat, collage, carton 31,6 x 37,2 cm. Août 2007.

Comments

[Martine]

Chez l'homme (et selon Agatha Christie), ce sont les petites cellules grises qui comptent !

[Yves Barré]

Je vais peut-être renouer contact avec mon barbier...

[Laglesine]

Joli chat !!! et beau tableau.

[Yves Barré]

Si tu le dis !

[Martine]

Ah si ! on voit bien les vibrisses, on peut même les compter. Et sais-tu que leur nombre détermine l'intelligence du chat (selon Lilian Jackson Braun, en tout cas) ?

[Yves Barré]

Chez l'homme aussi ?